Laurence Dufour-Bouchard devient associée chez B2B/2GO

 

10 mai 2022

Après sept ans à l’emploi de la firme technologique B2B/2GO, Laurence Dufour-Bouchard est devenue actionnaire de l’entreprise à 50%. Un passage qui s’est effectué tout naturellement pour celle qui a été nommée du même coup vice-présidente et directrice générale.

Marie-Eve Shaffer

Laurence Dufour-Bouchard acquiert 50% de la plateforme B2B/2GO après 7 années passées à développer la PME fondée par Jean-Pierre Dubois.

« Ce n’était pas dans mes plans », avoue la principale intéressée, soulignant du même souffle avoir gravi les échelons un à un dans l’entreprise qui propose une plateforme de réseautage événementiel. Après avoir travaillé pour de grandes organisations, elle a fait son entrée chez B2B/2GO en 2015. D’abord chargée de projets, elle a été promue directrice des opérations au bout de trois ans et demi, puis vice-présidente et directrice générale le 1er février dernier.

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« J’ai occupé peu à peu un rôle qui avait un impact direct sur l’entreprise, son image, ses valeurs, ses produits et ses services », raconte Laurence Dufour-Bouchard.  « J’ai été motivée à développer toutes ces idées et à chercher une clientèle davantage internationale, poursuit-elle. J’ai ainsi donné de l’énergie dans des projets qui me rendaient fière. »

 ACTIONNARIAT | « Ce n’était pas dans mes plans. J’ai occupé peu à peu un rôle qui avait un impact direct sur l’entreprise, son image, ses valeurs, ses produits et ses services. » - Laurence Dufour-Bouchard, associée chez B2B/2GO

En même temps qu’elle prenait plus de place au sein de la firme, elle a commencé tranquillement à former un véritable tandem avec le fondateur de B2B/2GO, Jean-Pierre Dubois. « Les lignes devenaient floues entre Jean-Pierre et moi, souligne-t-elle. Alors à un moment donné, Jean-Pierre m’a dit que l’entreprise avait évolué avec moi et que c’était tout naturel de penser que je devienne associée. » L’actionnariat lui a ainsi été proposé, à parts égales, de surcroît.

Les discussions autour de cette acquisition ont été ralenties par les défis qu’occasionnait la pandémie de COVID-19, mais elles se sont conclues avec succès au début de l’année. Laurence Dufour-Bouchard a entretemps recueilli l’avis d’experts de la finance et de l’entrepreneuriat avant d’accepter la proposition, qui l’a amenée à délaisser la direction des opérations pour se concentrer sur la gestion complète de B2B/2GO et le développement de ses activités.

« Les femmes doivent prendre des risques, conseille la nouvelle actionnaire de B2B/2GO. Il y a beaucoup d’hommes qui osent demander beaucoup plus que les femmes. Si on ose prendre la place, les gens écoutent. »

Une proposition qui arrive à point

Une telle opportunité, Laurence Dufour-Bouchard l’a saisie parce que les astres étaient alignés. « Je me sens vraiment sur mon X chez B2B/2GO, insiste-t-elle. Je connais mon produit comme le fond de ma poche. Je me sens bien. Je sens que j’ai gagné le respect. »

Qui plus est, dans une petite entreprise — à « l’échelle humaine » comme elle le souligne — qui lui convient davantage qu’une grande organisation.

« Miser sur soi-même »

À celles qui aspirent aussi à devenir actionnaires dans une entreprise, Laurence Dufour-Bouchard recommande avant tout de s’appuyer sur leur savoir-faire.

« C’est de miser sur soi-même, résume-t-elle. Si je m’engage à ce point dans le projet de B2B/2GO, c’est que je pense être capable de passer au travers, peu importe ce qui m’attend. »

Et le syndrome de l’imposteur, il faut éviter d’y succomber. Laurence Dufour-Bouchard affirme y parvenir puisqu’elle est une personne rationnelle, qui est disposée à argumenter et à présenter des explications logiques et pertinentes. Un exercice qui la convainc aussi elle-même qu’elle se trouve au bon endroit.

Enfin, les femmes doivent prendre des risques, conseille la nouvelle actionnaire de B2B/2GO. « Il y a beaucoup d’hommes qui osent demander beaucoup plus que les femmes. Et juste parce qu’ils le demandent, ils réussissent à accéder à plus. Si on ose prendre la place, les gens écoutent », soutient-elle avec conviction.

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