Rapport EY : volatilité et gestion de patrimoine

 

14 décembre 2023

Si les investisseurs canadiens ont largement dépassé le choc initial et les perturbations de ces dernières années, ils sont toujours confrontés à la volatilité du marché mondial qui rend les décisions d’investissement plus difficiles. Cette réalité fait que les clients se sentent moins bien préparés financièrement et recherchent plus activement des conseils ; elle offre également aux gestionnaires de patrimoine une bonne occasion de repositionner leur proposition de valeur. Voici les conclusions de la dernière étude de EY sur les attentes des clients en gestion de patrimoine qui a été conduite dans 27 pays, avec plus de 500 clients interviewés au Canada.Pendant une période de 20 mois, des leaders professionnels ayant une expérience considerable du monde des affaires vivent une importante transformation.  En effet, ils approfondissent leurs connaissances, obtiennent des enseignements pratiques qu'ils peuvent appliquer, en temps réel,  à leur vie professionnelle et personnelle, et bénéficient d'un réseau élargi.  

Une base de clientèle plus volatile

Les investisseurs canadiens, en moyenne, accordent toujours une certaine priorité au rendement des placements, à la compétitivité des frais, à la réputation de l’institution financière et à la gamme de produits lorsqu’ils choisissent un gestionnaire de patrimoine. Néanmoins, ces facteurs prioritaires sont différents pour les nouvelles générations. La génération Z (personnes qui sont nées ou qui naîtront entre 2005 et 2025 approximativement) et les millénariaux privilégient l’offre numérique et la diversité des équipes de conseillers. Les consommateurs basés au Québec utilisent davantage les outils numériques en libre-service pour la planification financière.Quand on combine ces changements de facteurs prioritaires au fait que 45 % des clients fortunés canadiens cherchent activement à ajouter ou à changer de fournisseur de services financiers (en hausse notable de 24 % depuis le dernier sondage en 2021), il devient crucial pour les institutions financières de préparer l’évolution de leurs services et de leurs modèles d’engagement.

Selon cette étude de EY, Les consommateurs basés au Québec utilisent davantage les outils numériques en libre-service pour la planification financière.

À ce titre, bien que les préférences en matière d’engagement numérique au Canada soient inférieures à la moyenne mondiale, l’enquête révèle que plus de 40 % des Canadiens préfèrent la collaboration virtuelle pour la planification financière, la gestion des investissements et la gestion des comptes. On remarque que les préférences numériques varient selon les régions du Canada avec les consommateurs basés au Québec utilisant davantage les outils numériques en libre-service pour la planification financière. Devant une plus grande disparité des préférences selon le profil des clients et leur appétit pour les interactions numériques, les institutions financières doivent continuer à développer des modèles d’engagement hybrides (en personne, en virtuel, en libre-service) pour maximiser les occasions de choisir un mode d’interaction qui leur convient. La volatilité grandissante des clients stimule le marché des services financiers au Canada et donne une occasion aux gestionnaires de patrimoine de se différencier pour capter de nouvelles parts de marché.

Cet article de contenu partenaire a été publié dans Premières en affaires le 19 septembre 2023.