CONTENU PARTENAIRE | Écologie : des signaux positifs

 

25 janvier 2024

Bonne nouvelle pour les entreprises qui cherchent à ajouter à leur crédibilité en matière écologique : selon une étude réalisée récemment par une chercheuse de l’Université Concordia, les marchés financiers réagissent favorablement à l’acquisition d’entreprises spécialisées en technologies vertes ou dans l’offre de marques écoresponsables.

Yuyan Wei, professeure adjointe au Département de marketing de l’École de gestion John-Molson, et son collègue Devashish Pujari de l’Université McMaster ont examiné près de 200 acquisitions d’entreprises vertes par des sociétés américaines cotées en bourse entre 2000 et 2018. Les chercheurs ont examiné le rendement de 182 entreprises ayant annoncé l’acquisition de sociétés vertes. La réaction des investisseurs et du public est plus favorable à l’égard des entreprises ayant une plus faible capacité d’innovation.

La réaction des investisseurs et du public est plus favorable à l’égard des entreprises ayant une plus faible capacité d’innovation.

« Les entreprises devraient y réfléchir à deux fois si elles croient pouvoir convaincre le public de leur crédibilité en matière écologique simplement en faisant l’acquisition d’entreprises vertes. – Yuyan Wei, professeure adjointe au Département de marketing de l’École de gestion John-Molson

Cette réaction s’explique peut-être par le fait que les actionnaires s’attendent à ce que les entreprises qui innovent consacrent leur budget d’innovation et de RD ainsi que leur capital humain au développement de produits verts. »

Les chercheurs de l’École de gestion John-Molson ont analysé le rendemenent de 182 entreprises.

Selon les acheteurs qui ont une expertise en marketing, les bénéfices seront amoindris si ces entreprises appartiennent à des industries sensibles à la réglementation environnementale, c’est-à-dire si elles exercent leurs activités dans des industries comme les industries pétrolières. Yuyan Wei croit que cela est en partie dû à une sensibilisation croissante aux pratiques d’écoblanchiment des entreprises et des risques qu’elles entraînent.

« Selon nos observations, les actionnaires ont désormais tendance à croire que si les entreprises exerçant leurs activités dans des industries polluantes ont vraiment le bien-être des gens à cœur et souhaitent réellement atténuer leurs effets nuisibles sur l’environnement, elles devraient peut-être prendre des mesures allant plus loin que l’achat de marques ou de technologies vertes, souligne-t-elle. Et elles devraient y réfléchir à deux fois si elles croient pouvoir convaincre le public de leur crédibilité en matière écologique simplement en faisant l’acquisition d’entreprises vertes. »